Faouzi Charfi Président du syndicat national des médecins de libre pratique et Secrétaire général du Parti Al Massar a dressé en ce vendredi un état des lieux de la situation sanitaire, sur les ondes de Shems fm.
Faouzi Charfi souligne pour sa part que la situation est grave. Car nous sommes arrivés à une situation telle qu’un médecin devrait choisir quel malade pourrait être pris dans les services de réanimation, en considération de l’âge…
Il a fait savoir que le coût d’une journée en réanimation s’élève à 2500 dinars dans les hôpitaux publics, et 900 dt pour un jour sous oxygène. Tout en soulignant que cette tarification était étudiée et fixée par l’hôpital militaire. ».
Et d’ajouter: « On avait déjà prévenu qu’il fallait prendre des mesures bien longtemps auparavant. Or ce qu’on constate c’est que les Tunisiens continuent à vivre normalement comme si de rien n’était. D’ailleurs les dirigeants auraient dû donner l’exemple, or il n’en est rien. Ainsi là où on a failli c’est dans l’absence d’exemplarité. Un an après, nous n’avons pas tiré les leçons de l’apparition de la pandémie en 2020. »
Il souligne: « Il ne suffit pas d’annoncer des mesures sans qu’il y ait une application ferme ». En plus il insiste sur l »importance de faire baisser le prix des masques vendus à 500 millimes et le tarif des tests PCR qui sont hors de prix et hors de la portée de beaucoup de citoyens. En outre il déplore le retard pris dans la vaccination et son rythme lent. Il revient sur l’importance des mesures sanitaires, en déclarant: « Il faut continuer à vous protéger : distanciation sociale, lavage des mains, désinfection par le gel même si vous êtes à l’extérieur. Car l’épidémie ne faiblit pas ».
Par ailleurs, Faouzi Charfi met l’accent sur l’importance d’interdire les déplacements entre les régions..