La Tunisie, membre arabe du Conseil de sécurité, a demandé une réunion du Conseil de sécurité pour demain lundi 10 mai. Et ce, en coordination avec la partie palestinienne. Cette initiative bénéficie de l’appui d’un certain nombre de pays. Il s’agit de la Chine, l’actuel président du Conseil, la Norvège, l’Irlande, le Vietnam, Saint-vincent et Les Grenadines et le Niger.
L’objectif est de discuter de la grave escalade. Cette escalade résulte de l’agression des autorités israéliennes contre les territoires palestiniens occupés, en particulier à Al-Qods et de l’invasion de l’esplanade de la Mosquée Al-Aqsa. Ainsi peut-on lire dans un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères. Pour rappel, il ne s’agit pas de la première fois que la Tunisie interpelle le Conseil de sécurité.
Il s’agit donc de faire la lumière sur les violences des autorités de l’occupation contre les Palestiniens. Cette politique obéit à des visées d’annexion par :
– La démolition et l’expropriation de maisons appartenant à des Palestiniens;
– L’expulsion de familles palestiniennes;
– Et l’atteinte au statut historique et civilisationnel de la ville d’Al-Qods.
La demande de la tenue de la réunion du Conseil de sécurité est présentée à l’appel du président de la République Kaïs Saïed. Partant de la position ferme de la Tunisie et de son soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes et créer un Etat indépendant avec Al-Qods Al Charif pour capitale. C’est encore ce que souligne la même source.
En effet, ces pratiques, fustige le département des Affaires étrangères, constituent une violation flagrante du droit international. Elles constituent, également, une menace à la paix et à la sécurité internationale et viennent saper les efforts visant à instaurer une paix juste et globale dans la région.
Cette initiative s’inscrit aussi dans le cadre des appels incessants de la Tunisie pour que la communauté internationale assume ses responsabilités.
Avec TAP