Ceux qui mettent le feu dans les forêts, les fermes et les champs agricoles sont passibles de peines sévères. Ces peines vont d’amendes financières, à l’emprisonnement. Elles peuvent atteindre la peine capitale, si l’incendie entraîne la mort d’une personne. A rappelé le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Le ministère revient, ainsi, sur le phénomène des incendies.
Le rappel du ministère intervient dans le cadre de la prévention des incendies de forêts, des fermes et des champs agricoles durant la saison actuelle et vise la préservation des richesses forestières et des récoltes agricoles. Les incendies de forêts, des fermes et des champs agricoles étant un phénomène récurrent qui survient chaque été pour des raisons multiples ( naturelles, humaines…).
Le nombre a enregistré en Tunisie, au cours de 2020, a été nettement supérieur à ceux enregistrés pendant les années précédentes (de 2011 à 2019). Le ministère a enregistré 438 incendies jusqu’au 28 août 2020. Lesquels ont ravagé 1 958 hectares de forêts.
Selon les conclusions de la Direction générale des forêts (DGF), certains de ces incendies ont été déclenchés de manière volontaire. Ils revêtent, ainsi, un caractère criminel. Le chapitre 4 du Code forestier prévoit des sanctions très sévères.
Avec TAP