L’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) a dénoncé, samedi, « l’inaction de l’État à l’égard des violences faites aux femmes et le manque de rigueur dans la lutte contre l’impunité de ces crimes« .
La présidente de l’ATFD, Yosra Fraous a déclaré, que la lutte contre la violence à l’égard des femmes nécessite, tout d’abord, l’adoption d’une politique intégrée. Celle-ci garantira la protection des victimes. Elle permettra également d’accélérer l’élaboration d’une politique pénale visant à lutter contre toutes les formes de complicité ou d’impunité dans ces affaires.
L’association a suggéré l’inclusion de ces crimes dans les crimes les plus graves. Ils doivent être combattus avec une volonté politique claire.
Selon Fraous, l’ATFD considère que la lutte contre la violence à l’égard des femmes est une question de sécurité nationale, en raison du taux élevé de ces crimes appelant les autorités, à axer les efforts sur la mobilisation de fonds pour faire face à ce phénomène».
La position de l’ATFD intervient, quelques jours après le crime odieux qui a secoué l’opinion publique, suite au meurtre d’une jeune maman, Refka Cherni, originaire du gouvernorat du Kef, qui a été assassinée par son mari.
Avec TAP