Réalisation d’une étude sur l’impact des conteneurs renfermant des déchets italiens. C’est ce qu’a ordonné le chef du contentieux de l’Etat, en avril dernier.
Rappelons que les déchets se trouvent depuis presque une année à Sousse. Ce que décrie a société civile. Tout en tenant compte du préjudice causé à la santé des riverains et à l’environnement en général .
Ainsi, une étude sur l’impact de ces déchets sera réalisée. Et un expert se chargera de déterminer « cet impact, noir sur blanc », a affirmé Hédi Chebili, directeur général de l’environnement et de la qualité de la vie au ministère des Affaires locales et de l’environnement.
A cet égard, 212 conteneurs fermés, restent sous scellés dans le port de Sousse. Alors que le contenu de 70 conteneurs a été vidé (en vrac), aux niveaux de deux locaux de la société SORIPLAST. Soit un conteneur à Sidi Abdelhamid et 69 conteneurs dans un entrepôt de la société à Moureddine (délégation de Msaken), précise-t-il.
« Les déchets devaient subir un traitement mécano-biologique «
« Personnellement, je n’ai pas eu accès à ces cargaisons et je rappelle qu’ils sont placés sous scellés. Je peux seulement, affirmer que les déchets devaient normalement subir un traitement mécano-biologique (avec séparation de tout ce qui est fermentescible), en Italie, avant d’être expédiés ».
Cependant, selon le journaliste et militant de la société civile à Sousse, Hamdi Ben Saleh, les conteneurs qui se trouvent sur le quai n° 5 du port de Sousse, sont devenus une source de gêne pour les agents du port. Et ce, en raison des odeurs désagréables qui en émanent. Et des insectes qui gravitent autour, dont le nombre ne cesse de s’accroître.
De ce fait, M. Ben Salah rapporte également, que « des liquides visqueux (huileux) et nocifs pour la santé émanent de ces conteneurs ».
En outre, « un gonflement était repéré au niveau de l’un de ces conteneurs », a-t-il encore rapporté. Tout en se référant à un des employés du port qui a choisi, de ne pas révéler son identité.
Par ailleurs, plusieurs personnes y compris des journalistes et députés ont déjà, évoqué les odeurs nauséabondes senties au moment de l’ouverture de l’un des conteneurs le 16 novembre dernier. Et ce, à l’occasion de la visite rendue par les membres de la Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), à Sousse.
Avec TAP