Le variant britannique est la souche la plus répandue en Tunisie avec un taux de plus de 90%, par rapport aux autres souches. Telle est l’annonce du membre du comité scientifique de lutte contre le coronavirus, Hechmi Louzir.
En marge de la cérémonie de réception des lots du vaccin britannique AstraZeneca, M. Louzir a expliqué que d’autres souches ont subi quelques mutations et celles qui sont apparues pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan en 2019, sont classées deuxième en termes de taux de propagation en Tunisie.
Il a souligné que les opérations de séquençage pour détecter l’infection par la souche mutée sud-africaine ne se sont pas encore produites à ce jour. Le ministre de la Santé Fawzi Mahdi avait annoncé le 5 mai dernier, la contamination de deux personnes par cette souche.
« La souche sud-africaine ne s’est pas propagée en Tunisie »
Selon M. Louzir, les données préliminaires indiquent que la souche sud-africaine ne s’est pas propagée en Tunisie. Notamment après l’annonce de la contamination d’une personne du gouvernorat de Gafsa. Et d’un subsaharien arrivé au gouvernorat de Nabeul dans le cadre d’une manifestation sportive, qui est retourné dans son pays après sa guérison.
Il a souligné que la vaccination s’est avérée efficace face aux mutations du virus et offre une protection contre les cas dangereux et contribue à la réduction des décès.
En ce qui concerne la situation épidémiologique, M. Louzir a affirmé qu’une diminution du nombre de nouveaux cas et de décès a été constatée. Tout en notant « la stabilité de la situation vers une tendance à la baisse ».
Il a signalé que la situation épidémiologique est encore délicate en raison de la pression continue sur les hôpitaux publics. « Ce qui nécessite une intensification des opérations de vaccination et le respect des mesures préventives », a-t-il ajouté.
Avec TAP