Est-il temps pour la diplomatie du Conseil de sécurité de réagir? Trouver un accord au conflit palestino-israélien est-il possible? Car, cela fait plus d’une semaine que les raids des Israéliens continuent à s’abattre sur les Palestiniens. Désormais, le Conseil de sécurité de l’ONU est saisi.
Ce n’est qu’hier dans la journée du dimanche, que le Conseil de sécurité s’est de nouveau réuni en urgence. Et ce, suite à la demande de la Tunisie en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité; mais aussi de la Chine et de la Norvège.
Ce qui fait qu’à l’heure actuelle, aucune déclaration commune, encore moins des propositions n’ont été trouvées pour un cessez-le-feu de la part d’Israël.
Antonio Guterres (le Secrétaire général) et Tor Wennesland (Coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient) ont mis l’accent sur l’importance d’une « solution politique durable ». Ce qui permettrait de mettre un terme aux violences. Une solution où il y aurait un fort probable « avenir pacifique pour les Palestiniens comme pour les Israéliens ».
Cela dit, d’après le communiqué, une résolution politique requiert de reprendre les négociations. Avec l’objectif de la solution de deux États, vivant côte à côte dans la paix, la sécurité. Mais vont-ils parvenir à une paix durable et juste?
« Plus ce cycle de violence se prolongera, plus il sera difficile d’atteindre cet objectif ultime ». C’est ce que souligne le Secrétaire général António Guterres. Ainsi, la communauté internationale, à commencer par le Conseil de sécurité, ne peuvent rester passifs face à ce qui se passe dans le territoire palestinien occupé. « Nous ne pouvons pas laisser la situation sombrer davantage dans le chaos », dit-il.
Par ailleurs, notons qu’au temps de la diplomatie bourguibienne, le leader Habib Bourguiba suggérait déjà aux Palestiniens la création des deux Etats.