La grève des agents des recettes des finances est une décision « politique et pas syndicale ». C’est ce qu’a indiqué mardi Ali Kooli, ministre de l’Economie, des finances et de l’appui à l’investissement. Il les appelle à reprendre leur travail et à ne pas bloquer les intérêts des citoyens et de l’Etat à la fois. L’exécutif va répondre à leurs demandes quand l’Etat disposera des moyens financiers nécessaires. Ainsi affirme-t-il encore.
En effet, les agents des recettes des finances et des bureaux des fiscs observent une grève ouverte depuis 29 avril dernier. Il s’agit d’une grève sans préavis. L’objectif étant de revendiquer une prime de recouvrement après la décision de réduire de 15% sa valeur octroyée habituellement. Ali Kooli a souligné que la grève est un droit constitutionnel. Mais elle doit être légitime et répond aux conditions et procédures des réglementations en vigueur. M. Kooli a ajouté, mardi, lors de la session plénière consacrée à la discussion du projet de loi relatif à l’adoption d’un accord relatif au financement du budget de l’Etat par 14 banques locales, que le gouvernement avait versé la prime de recouvrement aux agents avant l’Aïd el Fitr, malgré toutes les difficultés financières des finances publiques.
Zoom sur la prime du recouvrement
Les agents du contrôle des impôts, de la comptabilité publique et du recouvrement sont en grève. Et ce depuis le 29 avril 2021. Le ministère des Finances avait indiqué, le 4 mai 2021, que les agents du contrôle des impôts, de la comptabilité publique et du recouvrement avaient entamé une grève générale ne respectant pas les procédures légales d’usage.
La prime de recouvrement et de contrôle des impôts est une prime annuelle accordée aux agents des finances selon un décret gouvernemental. Le montant minimum de la prime pour cette année a été fixé à 85% du montant accordé l’année précédente. Et ce, en raison des circonstances exceptionnelles liées à la crise sanitaire. Ce qui a été refusé par la partie syndicale ayant appelé à la grève.
Avec TAP