Des centaines de représentants de la société civile se sont rassemblés, mardi, devant le siège de l’ARP, au Bardo. Ils réclament l’accélération de l’adoption du projet de loi sur l’incrimination de la normalisation avec l’entité sioniste. Ils expriment, également, leur soutien au peuple palestinien.
Ce rassemblement vise à exprimer la solidarité avec le peuple palestinien. En effet, ce peuple, depuis plus d’une semaine, fait l’objet d’attaques de la part des forces de l’occupation israélienne. Les manifestants ont brandi des slogans de soutien au peuple palestinien et d’autres contre la normalisation. Les drapeaux tunisien et palestinien ont été, aussi, levés. Ils ont critiqué le parlement qui tarde à adopter le projet de loi contre la normalisation avec l’entité sioniste. Il s’agit d’un projet laissé dans les tiroirs depuis 2015.
Le journaliste Mahmoud Akram Bamia, un palestinien résidant à Tunis, a fait part de son respect aux mouvements de protestation observés dans toutes les régions de la République. La participation massive des jeunes à ces mouvements de solidarité est de nature à « empêcher les tentatives d’Israël de faire disparaître la cause palestinienne auprès des nouvelles générations ». Ainsi estime-t-il.
Le SNJT condamne, également, la normalisation
Le journaliste palestinien s’est, également, félicité de la campagne de solidarité lancée par les Tunisiens et adoptée en grand nombre sur les réseaux sociaux. De son côté, Abderraouf Bali, membre du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), a exprimé, dans une déclaration à l’agence TAP, le soutien et la solidarité des journalistes tunisiens avec les journalistes et les photographes palestiniens. Ces derniers ont été ciblés par les forces israéliennes lors de la couverture des événements en Palestine.
Ce mouvement de solidarité, a-t-il dit, vise à faire avorter les tentatives d’occulter la situation dans les territoires palestiniens occupés. Notamment les agressions et les crimes de génocide contre le peuple palestinien. Les manifestants ont, par ailleurs, tenté de franchir les barrières sécuritaires et les fils barbelés entourant la porte principale du Palais du Bardo. Et ce, avant d’en être empêchés par les forces de l’ordre.
Avec TAP