Le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple a décidé de transférer le projet de loi relatif à l’incrimination de la normalisation avec l’entité sioniste à la Commission parlementaire de la Réforme administrative, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.
C’est ce qu’affirme le président de la commission Badreddine Gammoudi aux médias, aujourd’hui 21 mai. Le Bureau de l’ARP souligne le caractère urgent du projet de loi en question. En effet, le sujet parle de lui de nouveau suite aux derniers conflits armés opposant l’armée sioniste et le Mouvement de résistance islamique HAMAS. D’ailleurs, il ne s’agit pas de la première fois, où l’idée de l’élaboration d’une loi incriminant la normalisation avec l’entité sioniste soit évoquée.
La majorité des députés de l’ANC ont rejeté un article qui incrimine la normalisation dans la Constitution de 2014. Un rejet qui a choqué les militants nationalistes et toux ceux qui défendent la cause palestinienne.
À l’époque le mouvement Ennahdha a justifié le rejet de l’article. Pour ce parti politique, » la Constitution n’est pas l’espace convenable pour parler de la normalisation. D’où la nécessite de consacrer une loi à l’incrimination de la normalisation ».
Pour rappel, le sujet de la normalisation ne cesse de susciter le débat sur la scène politique et nationale.