»Le processus de négociation avec les bailleurs de fonds ne sera pas facile. Surtout à un moment où la Tunisie se prépare à entamer, au cours de la période à venir, un nouveau round de discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) ». C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Appui à l’investissement, Ali Kooli.
En effet, la visite de la délégation tunisienne à Washington, du 03 au 08 mai 2021, « a été constructive « , considère Ali Kooli. Le ministre s’exprimait lors d’une séance plénière tenue, vendredi. Et ce, à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP).
Par ailleurs, Kooli a expliqué que cette visite a visé, principalement, trois parties, à savoir le FMI, pour l’informer des grandes réformes dont le gouvernement compte entreprendre dans les mois à venir, la Banque mondiale (BM) en tant que partie essentielle dans la discussion avec les bailleurs de fonds de la Tunisie, les représentants de l’administration américaine et du gouvernement de Joe Biden et Kamala Harris pour présenter les réalisations du gouvernement et sa vision future.
« Ces responsables ont apprécié le sérieux du gouvernement et de son plan présenté », précise-t-il. « La Tunisie sera soutenue, dans son plan, pour sortir de la crise économique actuelle », ajoute-t-il.
Vers la mise en place des réformes profondes
En effet, pour les prochaines négociations avec les responsables du FMI, le ministre a révélé que la Tunisie envisage de mettre mise en œuvre des réformes profondes. L’objectif étant la relance de l’économie nationale en dépit de la situation critique que connait le pays et qui nécessite un emprunt d’environ 12 milliards de dinars.
« Les grèves que le pays connait ont entravé la réalisation de cet objectif. Le coût de l’endettement se situe actuellement à plus de 15 milliards de dinars », rappelle-t-il.
« L’État a besoin, au cours de cette phase actuelle, des efforts de toutes les parties pour sauver l’économie nationale. Et ce, loin des critiques non constructives », souligne-t-il.
Avec TAP