Le monde du jazz est un monde universel. Que se soit à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, le berceau du jazz, ou en Tunisie où cet univers s’est développé depuis les années 70.
Car qu’on le veuille ou non, le Jazz représente l’interaction et la spontanéité entre l’artiste et son public. C’est ce qu’a connu le Festival international de Carthage, en voyant des grands artistes de renom se produire sur scène. A travers la magie de cette musique qui se déguste essentiellement en « Live ».
Voyage dans l’histoire du jazz en Tunisie. C’est ce que nous fait découvrir l’exposition des stars du Jazz à l’instar de The Genius en 1976, ou encore, le trompettiste de jazz américain Art Farmer. Et aussi le magnifique saxophiniste Lionel Hampton. Et bien sûr Sabah Fakhri grand improvisateur de tous les temps.
Si de tels noms se sont produits au Festival de Carthage, cela revient à la clairvoyance de Mongi Majeri, Ahmed Ben Miled, Kamel Turki, Chedly Kelibi, la liste est longue…
La valeur intrinsèque des archives, tout support confondu, joue un rôle majeur dans l’étude du passé, et compose le patrimoine et l’identité d’un pays et de son peuple. Sources historiques et témoins de l’Histoire, elles sont un support pour la recherche et une ouverture sur le futur.
C’est dans cette optique-là que l’équipe du Festival international de Carthage, sous l’impulsion de l’Établissement National de promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques, a décidé de se lancer dans la collecte de ces archives auprès de différentes institutions publiques. A savoir: le Centre de documentation national, la Bibliothèque Nationale Tunisienne, l’agence Tunis Afrique Presse, l’établissement de la Télévision tunisienne et le Ministère des Affaires culturelles.
Puis dans leur classement et leur numérisation afin de constituer une base numérique accessible aussi bien au public qu’aux chercheurs.