Les instances représentatives des médecins, des médecins dentistes et des pharmaciens ont présenté, ce jeudi, à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) de nouvelles propositions. Et ce, pour amender le projet de loi sur les droits des patients et la responsabilité médicale.
En effet, le président du Conseil de l’Ordre des médecins dentistes Salah Mejri, a souligné l’importance de revoir les dispositions disciplinaires mentionnées dans le code pénal. Il s’exprimait lors d’une séance plénière organisée au parlement pour discuter avec les instances représentatives des médecins. Il a braqué, également, la lumière sur le projet de loi sur les droits des patients et la responsabilité médicale.
L’intervenant a aussi appelé à fixer les taux des contributions des institutions publiques et privées dans le financement du fonds d’indemnisation des victimes des erreurs médicales. Il appelle à l’implication des experts judiciaires pour identifier, dès le départ, l’acte médical objet de la plainte déposée.
Par ailleurs, le président du conseil de l’Ordre des médecins, Ridha Dhaoui, a souligné la nécessité de parvenir à l’élaboration d’un projet de loi consensuel. En effet, les professionnels du secteur médical déplorent l’absence d’un cadre juridique qui fixe les droits des patients. Pour lui, ce cadre doit mettre en place les mécanismes d’indemnisation des accidents du travail et des erreurs médicales.
Car la version actuelle du projet de loi ne répond pas aux attentes des professionnels de la santé. C’est ce qu’estime le président du Conseil de l’Ordre des pharmaciens. Ainsi, il plaide pour sa révision, en associant tous les intervenants dans le domaine dans son élaboration.
Avec TAP