« La paperasse sera définitivement proscrite au niveau du port de Radès à partir de janvier 2022 au niveau du port de Radès, pour tous les intervenants (transitaires, importateurs, exportateurs…) ». C’est ce qu’a affirmé, vendredi, le ministre des Transports et de la Logistique, Moez Chakchouk.
Lors d’une séance de dialogue tenue à l’ARP avec des membres du gouvernement, Ckakchouk a estimé que la mise en exploitation du système numérique de gestion de terminaux portuaires «TOS » (Terminal Operating System) au port de Radès, constitue l’un des projets prioritaires de son département, considérant que ce système apportera un vrai changement en matière de gestion portuaire.
Le ministre a reconnu le blocage des projets d’infrastructures portuaires. La complexité des procédures administratives notamment celles relatives aux marchés publics a causé ce blocage. Et d’ajouter « tous les projets initiés par l’Office de la marine marchande et des ports (OMMP) connaissent des retards ».
Les lourdeurs administratives sont aussi, selon le ministre, derrière le retard accusé dans la signature des concessions relatives au projet de port en eaux profondes de Skhira (Gouvernorat de Sfax). Le ministre a également fait savoir que trois entreprises ont manifesté leur intérêt quant au projet de port en eaux profondes d’Enfidha (Gouvernorat de Sousse) dont la réalisation démarrera en 2022.
S’agissant de l’aviation civile, le ministre a évoqué le plan de sauvetage en cours de la compagnie Tunisair. Il affirme que la compagnie exploite actuellement 11 avions. Tunisair portera ce nombre à 14 en juin prochain. Le transporteur aérien national a envisagé des promotions spécifiques pour les Tunisiens résidents en étranger, indique-t-il.
Il a évoqué le transport maritime faisant savoir que les réservations enregistrées ont atteint des niveaux records cette année. La CTN envisagera des dessertes supplémentaires au niveau des ports de la Goulette et de Zarzis.
Concernant le transport terrestre, le ministre a annoncé le ministère inaugurera la ligne E du réseau ferroviaire rapide (RFR) reliant Tunis à Essijoumi le 25 juillet 2021. Il a souligné la nécessité d’une révision globale du transport terrestre régulier et irrégulier afin de résoudre ses multiples problèmes.
Avec TAP