Le ministère du Transport s’est engagé à mener à terme les réalisations du port en eau profonde d’Enfidha. Un nombre d’entrepreneurs se penche sur l’étude du site et des aspects techniques du projet. C’est ce qu’a révélé hier, le 28 mai le ministre du transport Moez Chakchouk
Le ministre s’exprimait lors d’une séance plénière consacrée au dialogue avec le gouvernement. Les entrepreneurs intéressés par le port d’Enfidha ont demandé une prolongation du délai des études de terrain à novembre 2021. Et ce, avant de se diriger vers les bailleurs de fonds.
Chakchouk a souligné l’importance de la création des ports en eau profonde en Tunisie. Et ce, étant donné que plus de 60% des navires ne peuvent accoster dans les ports tunisiens en raison du manque des profondeurs requises.
Il a annoncé qu’il y avait une offre faite par un investisseur pour développer le port de Bizerte. Le ministère avait étudié cette proposition. Cette proposition nécessite l’approbation de la société civile et des autorités régionales pour la mettre en œuvre.
Le port de Bizerte, après son amélioration, pourrait jouer un rôle majeur au niveau de l’accueil des passagers à côté du port de Zarzis. Il allège, ainsi, la pression sur le port de la Goulette et impulsant le développement du port de Radès.
Chakchouk a, par ailleurs, appelé la Compagnie des transports par Pipe-lines au Sahara « TRAPSA » à permettre au ministère de transport de parachever les études sur le port de Skhira. Surtout qu’il a été convenu de transformer ce dernier en un port dans des eaux profondes.
D’après le ministre, le développement du port de Skhira dépend des plans pour le transfert des activités chimiques au niveau du gouvernorat de Sfax. D’autant plus qu’il est proche des ports de Zarzis et de Gabès.
Il a indiqué que le port de Zarzis a besoin d’une enveloppe de près de 7 MD sachant que le port représente une plaque tournante pour l’accueil des voyageurs et il peut jouer un rôle prépondérant lors du lancement de nouvelles lignes en direction de Tripoli et Gènes.
Chakchouk a fait observer que le port de Gabès peut bénéficier d’importants investissements qui peuvent être alloués à partir du budget de l’État pour l’année 2020, alors que le développement des bacs de Djerba à besoin d’une étude sur le système institutionnel et d’un plan d’affaires.
Avec TAP