L’OCDE vient de publier son rapport sur les perspectives économiques. Selon ce rapport, le PIB devrait croître à un rythme annuel de 3 à 3¼ pour cent en 2021 et en 2022. Et ce, après une forte contraction en 2020.
Le rapport de l’OCDE mentionne que la confiance des investisseurs reste faible en l’absence de progrès importants sur le front des réformes structurelles et des incertitudes entourant le financement du déficit budgétaire, qui atteint un niveau élevé.
Le retrait progressif des mesures de freinage de l’épidémie dans les principaux partenaires commerciaux de la Tunisie stimulera les exportations de marchandises. Mais la persistance des risques sanitaires continuera à peser sur l’activité touristique et la création d’emplois. Jusqu’à ce que les vaccins soient massivement déployés, à la fois en Tunisie et chez ses grands partenaires commerciaux.
Selon l’OCDE, la politique monétaire devrait rester accommodante si l’inflation demeure modérée. Une meilleure efficience des dépenses assurerait une marge de manœuvre budgétaire. Ainsi qu’un soutien mieux ciblé à destination des ménages fragiles et des investissements publics dans les infrastructures, l’éducation et la santé.
Alléger le fardeau administratif qui pèse sur l’entrée des entreprises sur le marché et sur leur croissance, et réduire les barrières commerciales pour les entreprises nationales renforceraient la concurrence et l’innovation. De même que cela stimuleraient l’investissement et la création d’emplois formels.
Au plan international, les perspectives de l’économie mondiale se sont éclaircies; mais il ne s’agit pas d’une reprise ordinaire. Celle-ci devrait rester inégale et dépendre de l’efficacité des programmes de vaccination et des politiques de santé publique. Tout en notant que dans certains pays, la reprise est beaucoup plus rapide que dans d’autres.
(Nous y reviendrons)
E.M