Le Chef du Gouvernement Hichem Mehichi et une délégation de haut niveau de la société italienne ENI ont examiner des conditions de travail du groupe d’hydrocarbures « ENI » en Tunisie, dans différents domaines, notamment les énergies renouvelables et les hydrocarbures. En effet, le chef du gouvernement a reçu cette délégation au palais du gouvernement de la Kasbah, aujourd’hui 1er juin.
Mechichi a souligné la nécessité de faciliter le travail de cette compagnie. Ainsi que celui de tous les opérateurs qui envisagent d’investir en Tunisie. Il a également, appelé le groupe « ENI » à étendre ses activités en Tunisie. Il rappelle qu’ENI a été la première société étrangère à investir en Tunisie, dans le domaine des hydrocarbures et a assuré 25% de la production nationale d’hydrocarbures. C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué rendu public par la Présidence du gouvernement.
Le Chef du gouvernement a souligné que le rôle de son équipe consiste à aplanir les difficultés auxquelles, sont confrontées toutes les entreprises désirant investir en Tunisie, dans tous les secteurs. Et notamment dans le secteur de l’énergie. D’autant plus que la Tunisie cherche à garantir la réussite de sa transition énergétique, d’après la même source.
Les hauts responsables de la Compagnie, dont ni l’identité exacte ni les fonctions n’ont été précisées dans les communiqués gouvernementaux ont été d’abord reçus dans la matinée, par le ministre par intérim de l’Industrie, de l’énergie et des mines, Mohamed Boussaid, qui a également assisté à leur rencontre avec le chef du gouvernement
ENI a exprimé depuis fin 2020, son mécontentement du climat des affaires en Tunisie. Elle a annoncé son intention de quitter en cédant les neuf permis qu’elle co-exploite en partenariat avec l’Etat tunisien .
Retour sur le départ
Le départ du groupe italien ENI du pays intervient suite à sa décision de cesser ses activités d’exploitation de combustibles fossiles. Et ce, pour investir dans les énergies propres. Ainsi déclarait le directeur général des hydrocarbures au ministère de l’Industrie et de l’Energie, Rachid Ben Dali, le 1er avril.
« Le groupe pétrolier italien avait décidé de quitter la Tunisie. Dans le cadre de sa démarche visant à investir dans des champs plus rentables. Et ce à travers le monde; à l’instar de l’Egypte et du Mozambique » avait-il déclaré.
Les conventions et accords, conclus entre la Tunisie et la société ENI, garantissent à cette dernière le droit de vendre ses actions à une autre partie qui soit à sa même hauteur financière et technique. Le comité consultatif des hydrocarbures gère ce dossier, fait-il savoir.
Avec TAP