L’UTICA, en collaboration avec le MEDEF, organisent tout le long d’une demi-journée les rencontres d’affaires tuniso-françaises. Il s’agit d’un événement économique dans l’intérêt de doubler les efforts pour l’attraction des investissements directs étrangers. Une plateforme d’innovation devant être mise en place.
Des débats et des discussions ont en effet porté sur des pistes de réflexion concernant les atouts de l’économie tunisienne. Mais aussi les opportunités d’investissement à saisir en Tunisie. D’ailleurs, une délégation de quelques startup participait à cet événement sur les entreprises. Avec pour objectif, la création d’une plateforme d’innovation régionale.
De même, cet évènement a permis de débattre de sujets de taille; comme par exemple le code de change et la fiscalité des entreprises.
Par ailleurs, la rencontre donnait l’occasion à des responsables au plus haut niveau de se retrouver.
A l’instar de Marc Renard, Président de la task force numérique de MEDEF international. Il a mis l’accent sur l’importance du numérique. Tout en déclarant: « En France, il n’y a pas une seule industrie qui n’utilise pas le numérique. » D’où l’intérêt de créer une plateforme numérique attractive.
Le numérique au cœur des débats
L’objectif selon lui de cette opportunité d’échange est de procéder à des projets communs entre les deux pays. Et notamment sur la cybersécurité et l’e-gouvernance. Il ajoute que ce processus a pour ambition de travailler ensemble pour se projeter à l’extérieur vers le continent africain.
En outre, il a salué les compétences tunisiennes; en mettant en avant le savoir-faire des Tunisiens et la solidité du système éducatif.
De son côté Ali Kooli, ministre de l’Economie, des finances et du soutien à l’investissement a souligné l’importance de la co-construction. Et pour y parvenir, il souligne que le rôle du gouvernement est celui de facilitateur. En aidant au passage des entreprises vers moins de bureaucratie.
Alors, le code de change et la stabilité de la fiscalité des entreprises sont des éléments clés. Et ce, pour redynamiser les entreprises et leur apporter des solutions, poursuit-il.
Par ailleurs, un grand nombre d’intervenants ont mis l’accent sur la mise en relation de futurs partenariats dans plusieurs secteurs. Particulièrement par rapport à la coopération numérique et open-innovation.
En somme, les intervenants, à l’unanimité, mettent l’accent sur la nécessité que la Tunisie soit un site plus attractif aux investissements des deux rives. Sachant que « le plus important est de miser sur les TICs, car c’est l’avenir de demain ». Comme le rappelle Fadhel Kraiem, ministre des Technologies de communication. A ce propos, il estime que le défi des prochaines années est la cybersécurité.
Opportunités pour les PME françaises et tunisiennes
Un événement qui marque une opportunité pour les PME françaises de développer des partenariats numériques. Et ce, afin de développer de nouvelles activités complémentaires pour accéder à des nouveaux marchés. De telle sorte que ces échanges soient gagnant-gagnant.
En outre, l’un des sujets abordés est l’opportunité pour les entreprises tunisiennes de se développer et d’investir à l’étranger.
Pour rappel, la France est le premier partenaire sur le plan de l’investissement en Tunisie.
Alors, aujourd’hui l’intérêt de la Tunisie est de se positionner comme une force de proposition dynamique, influente et proactive. Grâce notamment aux relations qu’elle maintient avec les autorités françaises.
Ce qui permet désormais d’améliorer l’environnement des affaires entre les deux rives de la Méditerranée.