Dans un communiqué de presse du 7 juin 2021, l’Autorité française de la concurrence a décidé d’imposer à Google une sanction financière à hauteur de 220 millions d’euros.
Selon la même source, Google a appliqué une politique préférentielle aux profits de ses services affiliés à sa marque Google Ad Manager.
Ainsi, l’Autorité française de la concurrence a considéré que Google a abusé de position dominante dans la publicité en ligne. Les autorités françaises ont souligné la responsabilité « particulière » des entreprises en position dominante.
A ce sujet, la présidente de l’Autorité de la concurrence, Isabelle de Silva, a déclaré: « La décision sanctionnant Google a une signification toute particulière, car il s’agit de la première décision au monde se penchant sur les processus algorithmiques complexes d’enchères par lesquels fonctionne la publicité en ligne ». Ces pratiques « très graves » ont fortement impacté la concurrence dans le secteur de la publicité en ligne, a-t-elle ajouté.
L’autorité de la concurrence a indiqué que Google n’a pas contesté la décision. Selon la même source, le géant américain a souhaité bénéficier de la procédure de transaction. Il s’agit d’une procédure mise en place par la loi Macron du 6 août 2015. Elle permet de bénéficier d’une proposition de transaction fixant le montant minimal et le montant maximal de l’amende.
Cette décision survient à la suite d’une procédure enclenchée par News Corp Inc. Le Figaro et Rossel ont, également, pris part à la saisine.
A noter que Alphabet, la maison mère de Google, a réalisé 55,31 milliards de dollars de chiffre d’affaires au premier trimestre 2021. Une grande partie de ce montant résulte de la publicité en ligne.