Le fondateur de la Galerie Essaadi, Mohamed Ali Essaadi, le photographe, galeriste n’est plus. Aujourd’hui, la photographie perd un des grands pionniers du domaine. Encore une victime de ce maudit virus. Aujourd’hui, ceux ou celles qui l’ont côtoyé de près, lui rendent un dernier hommage.
L’artiste et la photographe Lilia Benzid a voulu rendre un hommage à Mohamed Ali Essaadi, « Dali l’indomptable ». Elle souligne: « Dans la nuit, il s’est éteint, laissant derrière lui des milliers d’images de la Tunisie qu’il aimait tant. »
La photographie est en deuil
Et de poursuivre: « Hier encore, nous finalisions une exposition sur El Jem, en hommage à la mémoire de mon père. Ils s’appréciaient tous les deux. J’avais choisi Mohamed Ali parce qu’il était parmi les rares personnes qui osaient parler quand les croquantes et les croquants le voyaient d’un mauvais œil. Il avait accepté « les larmes aux yeux » d’accueillir l’expo. Jusqu’au bout, et malgré la maladie, il était debout et a veillé à ce que l’expo soit accrochée, pour le 13 juin… Aujourd’hui, la photographie, l’art, Carthage, la Tunisie sont en deuil. Paix à leurs âmes. »
Pour sa part, la photographe Ons Abid a souligné: »Ce n’est qu’un au revoir l’artiste. On te comptera parmi les étoiles les plus brillantes ce soir ».
Paix à son âme