Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a appelé, dimanche, le gouvernement à trancher la question des nominations à la tête de l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP) et la Radio tunisienne tout en respectant les critères de compétence et de professionnalisme, lui faisant porter la responsabilité de la détérioration du climat social et des conditions de travail au sein de ces institutions.
Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son bureau exécutif, le SNJT a affirmé sa non-adhésion à la logique des quotas et des recommandations dans les nominations à la tête des institutions médiatiques publiques. Le syndicat a, également, mis en garde contre toute nomination entachée de favoritisme et d’incompétence.
Le SNJT a également critiqué la recrudescence des atteintes aux journalistes et à la liberté de presse et d’expression, et la violation du droit d’accès à l’information qui constituent, selon lui, une redoutable menace pour la liberté d’expression.
Il a averti contre la persistance de la crise politique face à un grave contexte sanitaire et socio-économique, appelant les parties concernées à faire prévaloir l’intérêt national.
Il a aussi critiqué l’atermoiement du gouvernement à verser les allocations dédiées aux entreprises médiatiques et aux journalistes sinistrés par la pandémie du coronavirus, avertissant les propriétaires des médias privés contre toute violation des droits des journalistes sous prétexte de la crise épidémique.
Le syndicat a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement du processus d’intégration de « Radio Zitouna » à la Radio Tunisienne et du processus de cession de Radio Shems Fm, appelant à accélérer la résolution des dossiers de Dar Assabah et de Cactus production afin de préserver la pérennité de ces entreprises et les droits de leurs journalistes et employés.
Il a, en outre, réitéré son attachement à la promulgation du décret relatif au recrutement des diplômés au chômage de l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI), invitant les journalistes au respect de la déontologie professionnelle et à la solidarité.
Avec TAP