Le numérique représente une force motrice pour la jeunesse tunisienne, en particulier les jeunes étudiants. D’ailleurs, cela a été prouvé depuis l’apparition de la pandémie en 2020. Il s’avère que grâce à la numérisation tout devient possible en termes de solutions.
Le numérique est un grand atout du monde de demain. Aux dernières nouvelles, selon le dernier rapport sur l’avenir de l’emploi du Forum Économique Mondial, 54% des employés dans le monde auront besoin d’une requalification d’ici 2022. Et ce, au fur et à mesure que l’adoption des nouvelles technologies augmentera.
C’est bel et bien la génération du millénaire dite « Y « , qui devra se requalifier dans les cinq prochaines années. Et ce, afin d’accroître son employabilité. Ce qui représente une clé pour de nouveaux métiers.
Le monde de demain changera
Car une chose est sûre, le monde de demain changera. D’ailleurs, certains métiers sont amenés à disparaître; alors que d’autres métiers vont apparaître. À l’instar de l’acquisition de nouvelles compétences comme le cloud, le computing, l’ingénierie, ou encore la programmation, le SAP ( Systems, Applications and Products for data processing ) et bien d’autres…
Pour comprendre ce qui se passe dans le cerveau de ces jeunes, nous les avons rencontrés. Et ce, lors d’une remise de certification de SAP de German Business School.
Volonté et persévérance: deux ingrédients de la réussite
Taïeb Ben Moussa, 30 ans, étudiant certifié SAP, est revenu sur son choix d’avoir intégré le SAP. Il estime, indépendamment du fait qu’il s’agit d’une certification très demandée sur le marché de l’emploi, que c’est lors de ses études universitaires à l’UIT qu’il a eu le déclic de s’orienter vers cette spécialité. Il ajoute: « Avec une telle certification, de nouvelles opportunités s’ouvrent à moi. Et ce, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale. »
Même constat pour Fatma Dhaouadi, 3ème année finance à l’UIT, 23 ans. L’idée lui est venue à travers un ami qui a participé à un event SAP Next Generation. Elle souligne: « Cet événement consiste à trouver des solutions à des problématiques. Il a trouvé une solution sur le suivi de conteneurs, comme un projet de PFE… Et c’est à partir de là que j’ai pris goût à m’intéresser à tout ce qui touche le système d’information. Car le monde de demain sera numérique. »
Pour sa part, Chedli Hamza, Senior territory manager-Tunisia (SAP Afrique francophone) met l’accent sur les compétences des jeunes tunisiens. En effet, elles dépassent les autres profils. Ainsi, que ce soient des Marocains, des Algériens, des Égyptiens, la compétence tunisienne est hors pair. Alors, il conclut: « Il n’y a pas que la compétence technique. Il y a la volonté, l’intelligence qui fait que l’ingénieur tunisien est fortement demandé à l’international. »
Au final, aujourd’hui, la Tunisie a un potentiel de développement impressionnant. Mais il va falloir un écosystème robuste capable de s’accroître.