Un groupe de victimes de la dictature entame, ce mardi, un sit-in ouvert, place du gouvernement, à la Kasbah. Le sit-in se poursuivra, insistent les membres du groupe, « jusqu’à la concrétisation des décisions et jugements de l’Instance Vérité et Dignité ».
En effet, les protestataires, victimes, exigent l’obtention de leurs « droits constitutionnels et légaux ». De même que la régularisation du dossier de la justice transitionnelle, à travers l’IVD.
Par ailleurs, « il n’est pas question de reprendre les négociations », a prévenu Mohamed Jemiî, coordinateur général de l’alliance nationale pour le parachèvement du processus de transition démocratique. Appelant le gouvernement à « tenir ses promesses »
Les victimes de la dictature entrent en sit-in ouvert et pourraient entamer une grève de la faim, indique-t-il encore. Il fait porter au Chef du gouvernement, au président de la République et aux blocs politiques « la responsabilité de leur intégrité physique. Et ce, face à d’éventuelles agressions de la part des forces de sécurité ».
En effet, il a insisté sur la nécessité de trancher ce dossier avant le 24 juin courant. Cette date étant celle de l’expiration des délais de recours juridiques. Et ce, conformément aux dispositions prévues par l’article 70 de la loi sur la transition démocratique.
Avec TAP