Le corail rouge est un produit convoité depuis la Préhistoire. Aujourd’hui, cette espèce ou d’autres sont désormais devenues vulnérables. Et ce, en raison de plusieurs facteurs, en particulier la hausse de la température des mers et des océans, la pollution des eaux et la récolte non contrôlée.
Associés au changement climatique, ces phénomènes menacent la survie à long terme du corail rouge et de bien d’autres espèces aquatiques, dans des mers et des océans de plus en plus fragiles.
Ainsi la FAO collabore avec la Tunisie et d’autres pays afin de renforcer le contrôle et la surveillance des activités de pêche. Et ce, tout en œuvrant à maintenir la récolte de corail rouge à un niveau viable.
Par ailleurs, Kim Friedman, fonctionnaire principale chargée des ressources halieutiques à la FAO tire la sonnette d’alarme. En déclarant: « Il ne s’agit pas seulement des populations qui pêchent le corail. Car pusieurs générations sont liées au corail, de la pêche au commerce, en passant par la transformation. Nous devons les soutenir pour que ces activités perdurent dans le temps ».
De ce fait, l’objectif est d’améliorer leurs capacités en matière de gestion de la pêche. Et leur permettre de prendre des décisions en faveur de la durabilité. La Commission met aussi en place une série de programmes, dont un sur le corail rouge. Et ce, dans le but de recueillir des renseignements sur les espèces prioritaires et de fournir des avis aux responsables.
Renforcer la recherche scientifique
Il est à noter que depuis 2020, le Ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer (INSTM) collaborent avec des instituts de recherche, universités et ministères en Algérie, Croatie, Espagne, France, Grèce et Italie. Afin de renforcer la recherche scientifique et la collecte de données sur le corail rouge en mer Méditerranée.
Le principe étant simple, celui de fournir une plateforme de coordination et de combler les lacunes en lançant de nouvelles activités. Tout en soutenant le renforcement des capacités afin de tirer pleinement parti des recherches menées à l’échelle nationale ». C’est ce que rappelle pour sa part Miguel Bernal, fonctionnaire principal en charge des pêches à la CGPM.
En somme, il va falloir attendre un an avant d’avoir des résultats de ce programme de recherche. Ce qui permettra de déterminer les mesures de gestion les plus appropriées pour la préservation du précieux corail rouge en Méditerranée.