Dans un communiqué du 10 juin 2021, la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) est revenue sur la situation dans le quartier de Sidi Hassine, à Tunis.
D’après la même source, une délégation de la LTDH a pris contact avec la famille du jeune Ahmed dont le décès a causé des heurts entre les habitants de la région et les forces de la police.
Le communiqué affirme que le jeune est décédé à la suite d’une crise qu’il a eu en pleine rue.
En effet, la LTDH a indiqué que selon la famille et plusieurs témoins, une patrouille a poursuivi Ahmed alors qu’il conduisait sa moto. Sa fiancée l’accompagnait. La patrouille a procédé à l’arrestation entre 17h et 18h. Le communiqué affirme que les policiers ont agressé le jeune homme. Ils ont tenté de le faire monter, lui et sa fiancée, dans une voiture de police. A la suite de cette altercation, le jeune a eu une crise épileptique.
Toujours selon la même source, les policiers auraient décidé de l’abandonner en pleine rue. Un passant l’a emmené dans sa voiture à un dispensaire ou le jeune a, par la suite, rendu son dernier soupir.
Par ailleurs, la LTDH a contesté l’excès de violence observé dans le quartier de Sidi Hassine.
Le communiqué a appelé le chef du gouvernement à assumer la responsabilité face à la dégradation de la situation. La ligue a considéré que le gouvernement face à la situation exprime une volonté d’appliquer une approche autoritaire.
« Le silence persistant du gouvernement sur ces violations et attaques est considéré comme un encouragement et une perpétuation du phénomène de l’impunité. » Ainsi lit-on encore dans le communiqué.