L’Agence Internationale de l’Energie (IEA), a affirmé, dans son rapport sur le marché pétrolier, pour la période de juin 2021, que la demande mondiale de pétrole devrait revenir aux niveaux d’avant la pandémie d’ici la fin de 2022.
Ainsi, l’IEA s’attend à une augmentation de la demande mondiale de pétrole à hauteur de 5,4 Mb/j en 2021. Cette hausse pourrait atteindre une demande de 3,1 mb/j supplémentaire l’année prochaine.
D’après le même rapport, la contribution des pays membres de l’OCDE représentera 1,3 Mb/j en 2022. De leur côté, les pays non-membres apporteront une contribution totale de 1,8 Mb/j.
Par ailleurs, la hausse de la demande se fera principalement sentir en matière de kérosène. La demande relative à ce produit connaîtra la plus forte augmentation. L’IEA prévoit une hausse de 1,5 Mb/j en glissement annuel.
De son côté, l’essence occupe la deuxième place en matière de hausse de la demande. Le rapport mentionne une augmentation de la demande de 660 milles b/j en glissement annuel. En troisième place, nous trouvons le gasoil avec une hausse de la demande de 520 milles b/j en glissement annuel.
Le rapport affirme que les raffineries récupéreront, en 2021, la moitié de la baisse de 7,4 mb/j enregistrée en 2020. En 2022, la tendance devrait se poursuivre permettant, ainsi, une hausse des activités des raffineries de 2,4 mb/j.
Par ailleurs, l’IEA a noté que les stocks de l’OCDE sont restés relativement stables en avril. Ils avaient atteint 2 926 mb. Néanmoins, les stocks ont enregistré une baisse de 1,6 mb en dessous de la moyenne d’avant Covid pour la première fois depuis plus d’un an.
Pour ce qui est du mois de mai, le rapport note une augmentation des stocks des États-Unis, de l’Europe et du Japon. Cette hausse a atteint 17,2 mb.
Enfin, l’IEA a expliqué la hausse des prix du brut. Le North Sea Dated a augmenté de 3,95 $/b en mai. Il atteint ainsi la valeur de 68,54 $/b. Cette hausse se maintient au cours de la première semaine de juin puisqu’elle atteint les 69,84 $/b.