L’entreprise pharmaceutique américaine, Novavax, a présenté les résultats d’une étude réalisée sur près de 30.000 personnes.
« Une protection de 100% contre les formes modérées et sévères de la maladie ». C’est ainsi que l’entreprise Novavax a présenté les résultats de l’étude qu’elle a menée aux Etats-Unis et au Mexique.
Dans un communiqué du 14 juin 2021, l’entreprise a également indiqué une efficacité globale de 90,4%.
Le vaccin de Novavax a été baptisé « NVX-CoV2373 ». Il présente plusieurs particularités. La plus remarquable d’entre elles concerne la technologie qu’il utilise.
En effet, Novavax a indiqué que son vaccin utilise une méthode différente de celles employées pour les autres vaccins. Ainsi, le « NVX-CoV2373 » se présente comme un vaccin « sous-unitaire ».
Ceci veut dire qu’il ne contient pas de composants vivants de l’agent pathogène. Mais encore, il ne comporte pas de virus inactivé. Le vaccin se base sur l’utilisation de fragments antigéniques de l’agent pathogène. Le vaccin contient des protéines qui déclenchent une réponse immunitaire.
« Notre système immunitaire reconnaît que cette protéine est étrangère et produit des lymphocytes T et des lymphocytes B pour la neutraliser ». C’est ce qu’indique le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, dans une note explicative sur les technologies des vaccins anti-Covid.
De plus, et contrairement à d’autres vaccins, ce vaccin n’exige pas une conservation à basse température. Ceci peut très bien se faire à des températures entre 2 et 8°C. Il est donc plus facile à transporter, à conserver et à administrer dans les pays les moins développés.
A noter que Novavax a affirmé son intention de demander une autorisation officielle de mise sur le marché, d’ici la fin du troisième trimestre 2021. L’entreprise avait reçu une précommande de 100 millions de doses du gouvernement américain, pour un montant de 1,6 milliard de dollars.
Néanmoins, l’OMS, dans une note explicative, indique que les vaccins sous-unitaires, de façon générale, et cette technologie en particulier, ont un certain coût. De plus, il n’y a aucune garantie qu’une mémoire immunologique soit correctement créée.