Dans un rapport publié le 9 juin 2021, l’Agence Internationale de l’Energie (IEA) a appelé à fournir plus d’efforts pour un avenir économique durable et résilient.
Ainsi, l’IEA a estimé que les investissements annuels dans les énergies propres dans les économies émergentes et en développement doivent être multipliés par plus de 7 fois afin d’atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.
Ainsi, l’IEA prévoit qu’au moins 1 600 GW produit de façon « clean » et renouvelable s’ajouteront à la production actuelle, au cours de la prochaine décennie. Ces 1 600 GW permettront, ainsi, de produire, d’ici 2030, plus de la moitié de la capacité électrique totale déjà installée, contre 30 % aujourd’hui.
Dans le même contexte, la Tunisie vise à atteindre une production de 30% de son électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030. Cette transition vise à alléger la facture énergétique nationale.
A ce sujet, la « Agenzia Nova » a rappelé que la Tunisie a, déjà, entamé sa transition vers les énergies renouvelables.
En effet, les autorités tunisiennes ont attribué des licences de production d’énergies solaires pour plus de 700 MW. De plus, d’autres licences ont été attribuées pour la production de 120 MW à travers des parcs éoliens. La Tunisie a accordé ces licences à des investisseurs locaux et étrangers.
L’impasse
C’est ce qu’a affirmé l’agence en citant l’exemple du projet réalisé par l’Eni en partenariat avec l’ETAP. Le projet porte sur la mise en place d’une centrale photovoltaïque d’une puissance de 10 MW dans la ville de Tataouine.
Cette centrale devait fournir de l’électricité verte à la Steg. Or cette dernière n’a cependant pas encore pris les mesures nécessaires pour consentir au démarrage de la centrale. « La centrale n’a pas encore produit un kilowattheure d’énergie renouvelable. », critique l’agence.
De plus, « Agenzia Nova » a qualifié la situation d’ « impasse ». Citant des sources proches, l’agence rapporte qu’il y aurait « une volonté des organisations syndicales d’entraver les politiques de libéralisation du marché de l’électricité ».