Le mouvement Ennahdha a jugé nécessaire la signature par le président de la République de la loi sur la Cour constitutionnelle pour le parachèvement de l’édifice démocratique.
Ennahdha rappelle en effet que la signature des lois constitue un devoir impératif du président. Il s’agit, également, d’une compétence exclusive.
Ainsi, Ennahdha appelle à nouveau au dialogue national pour sortir de la crise. De même qu’il salue les efforts continus de l’Union Générale Tunisienne du Travail dans ce sens. C’est ce qui ressort d’une déclaration publiée jeudi, à l’issue de la réunion de son bureau politique.
Les priorités des Tunisiens sont d’ordre économique et social, note le parti. A l’instar de la lutte contre la pandémie et ses graves conséquences. Il souligne la nécessité de se focaliser sur les préoccupations des citoyens; ainsi que sur les mesures capables de sauver la situation économique et financière délicate.
La réunion du bureau politique du mouvement a été présidée par Rached Ghannouchi, président du parti. Les participants ont souligné le besoin de mesures sociales pour accompagner les augmentations des prix.
Sur un tout autre plan, le parti a appelé le Ministère public à l’ouverture d’une enquête sur les déclarations du président de la République. Déclarations dans lesquelles il a révélé être visé par une tentative d’assassinat. Ennhahdha appelle donc à tenir l’opinion publique au courant des résultats de cette enquête; ainsi que de ceux d’une précédente, relative à tentative d’empoisonnement.
Car, notons que plus tôt dans la journée, la ministre de la Justice par intérim Hasna Ben Slimane ordonnait d’enquête sur la tentative présumée d’assassinat du président de la République, en application de l’article 23 du Code de procédure pénale.
Sachant que mardi, le président de la République Kaïs Saïed disait regretter les agissements de certains « qui se proclament patriotes, ayant foi en la volonté du peuple, et qui se rendent secrètement à l’étranger pour trouver un moyen d’écarter le président de la République ». Et ce, au cours de sa rencontre avec d’anciens chefs de gouvernement, au Palais de Carthage.
Avec TAP