Lors d’une séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) consacrée à l’audition de la ministre de la Justice par intérim Hasna Ben Slimane, des députés se sont interrogés sur le sort des dossiers relatifs aux trois tentatives d’assassinat « présumées » du président de la République.
Les élus ont également évoqué la question de la levée de l’immunité de certains députés. En effet, ces députés font l’objet de soupçons de corruption. La ministre a répondu à ces interrogations. Le ministère public s’est saisi volontairement de l’enquête sur des tentatives d’assassinat « présumées de Kais Saied ». Et ce, en raison de leur gravité. Le premier dossier relatif à l’empoisonnement du chef de l’Etat au pain est clos, faute de preuves. C’est ce qu’elle précisait.
La deuxième affaire concerne la missive « suspecte » parvenue à la présidence de la République. L’enquête relative à cette affaire est toujours en cours. Bien que les résultats des essais techniques soient négatifs. Ainsi confirme encore la ministre.
En ce qui concerne la troisième affaire relative à la tentative d’assassinat « présumée » de M. Saied, la ministre de la Justice par intérim a souligné l’ouverture par son département d’une enquête sur ce sujet.
Ainsi, le ministère public a chargé le procureur de la République près la Cour d’appel d’entamer les investigations nécessaires. Et ce, conformément aux dispositions de l’article 23 du code de procédure pénale.
Notons que le président Kais Saied avait déclaré, le 15 juin courant, lors d’une réunion avec Hichem Mechichi et des anciens chefs de gouvernement que certaines parties voulaient l’écarter, même par des tentatives d’assassinat.
Avec TAP