Le droit à la santé est une condition sine qua non de tout citoyen qui veut se soigner dans son pays. Toutefois, en ce moment, on constate plutôt des défaillances. C’est ce que révèle le Collectif civil pour les libertés individuelles en présentant son rapport annuel.
Le rapport mentionne que le droit à la santé est en danger absolu face à la lutte contre la pandémie. En effet, le droit à la santé est garanti par l’article 38 de la Constitution. Il dispose: « L’État garantit la prévention et les soins sanitaires à tout citoyen et fournit les moyens nécessaires pour garantir la sécurité et la qualité des services de santé. L’État garantit la gratuité des soins pour les personnes sans soutien et à faible revenu. »
Aujourd’hui, la crise sanitaire a révélé une précarité du système de santé publique. Ce qui fait que les centres d’hébergement pour les patients Covid sont saturés.
D’ailleurs, la crise a même touché les prisons et les lieux de détention qui souffrent de surpopulation et du manque d’accès aux soins.
Par ailleurs, il y a presque un an de cela, en août 2020, la coordination « Winou Sbitar » observait un rassemblement de protestation devant le siège du gouvernorat de Kairouan, contre la dégradation de la situation dans la région. Ainsi le porte-parole de la coordination assurait de la nécessité d’un centre Covid-19 dans la région. « Car les habitants de Kairouan doivent se déplacer vers les régions voisines pour effectuer les tests et les soins nécessaires. »
Mettre en œuvre des programmes de vaccination
En somme, sur la base des informations enregistrées en matière des libertés individuelles, il faut rappeler que les journalistes, dans l’exercice de leur fonction, en voulant chercher les informations pertinentes en pleine pandémie, se sont retrouvés agressés. D’ailleurs, tout le long de cette période, nous avons enregistré une augmentation des incidents de violence contre les journalistes, y compris lors des manifestations.
De ce fait, d’après le collectif des libertés individuelles, pour faire face à cette réalité, l’Etat doit mettre en œuvre des programmes de vaccination largement accessibles et maintenir des taux de couverture vaccinale élevés.
Ce qui fait que la mise en œuvre adéquate des mesures appliquées durant la crise est sans nul doute essentielle pour résoudre les problèmes de l’accès égal aux soins, l’accès aux médicaments essentiels, la qualité des soins. Et surtout afin d’assurer le respect de la dignité et de la vie privée des citoyens.
En somme, la Tunisie se retrouve face à un défi social, politique et juridique majeur. D’où l’intérêt de trouver un équilibre pour l’édiction de nouvelles mesures préservant la santé publique.