Hassouna Nasfi, président du bloc parlementaire de la réforme nationale a dressé un état des lieux de la situation actuelle. Et ce lors de son intervention sur la chaîne de Carthage+.
Hassouna Nasfi demeure convaincu que la formation d’un front assez large réunissant un grand nombre de partis politiques est une solution.
Il précise dans ce contexte: « Nous devons œuvrer à ce qu’il y ait un front plus large. D’où l’intérêt de notre action à vouloir mettre en place un projet fédérateur. Cependant, je m’oppose à toute création d’un nouveau parti politique de la même famille démocratique progressiste…Car, à mon sens, cela ne fera qu’affaiblir le paysage politique ».
Pour comprendre ce qu’il en est vraiment de cette famille démocratique, Hassouna Nasfi souligne qu’à l’heure actuelle, tout est encore compliqué, mais rien n’est impossible. Je reste optimiste ».
Il ajoute: « La situation politique ne présage rien de bon. A l’heure actuelle, on ne voit guère d’union. D’ailleurs, chacun campe sur ses positions quand on voit que les trois présidences n’essaient même pas de coordonner ensemble ».
Plusieurs questions étaient abordées dont le soutien de son bloc au gouvernement Mechichi. Il estimait que c’était sage de le faire puisqu’il fallait mettre un terme à une quelconque instabilité politique. Tout en ajoutant: « La preuve que nous vivons aujourd’hui est pire. Alors que qu’avec 23 ans de règne dans le temps de l’ancien président Ben Ali, la Tunisie avait connu des jours meilleurs notamment sur le plan sécuritaire et économique ».
L’ARP a voté le mercredi 30 juin 2021, le projet de loi organique N°005/2020 relatif à l’approbation d’un accord entre le gouvernement tunisien et le Fonds de Développement du Qatar sur l’ouverture d’un Bureau pour le Fonds du Qatar pour le Développement en Tunisie.
Rappelons que ce projet est passé au vote lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du Peuple (ARP). Ainsi, il reçoit 122 voix pour, 12 voix contre et une abstention.
Hassouna Nasfi a souligné que la séance plénière n’aurait pas dû voir le jour en raison de l’agression d’Abir Moussi. Tout en ajoutant: « Ce projet de loi fait l’objet d’une polémique. D’ailleurs, ce projet a été présenté du temps du gouvernement Youssef Chahed. On se demande comment le projet de loi a été voté tard dans la soirée à 23h. »
En outre, il précise que l’agression d’Abir Moussi ne doit pas passer inaperçue. Hassouna Nasfi précise : « Il y a urgence de remettre à nouveau la protection à Abir Moussi. Et ce n’est pas la première fois que Abir Moussi subit des agressions physiques et morales. Ce qui s’est passé est un crime. »