Le bloc parlementaire de la Réforme nationale a annoncé son intention de boycotter les réunions du bureau de l’ARP. De même que celles des présidents de groupes. Et ce, jusqu’à ce que les députés « qui ont agressé leurs collègues » soient poursuivis en justice.
Des violences physique contre deux députés du Parti destourien libre ont eu lieu mercredi dernier (30 juin). En effet, lors d’une séance plénière de l’ARP, les élus Sahbi Smara (hors groupe) et Seifeddine Makhlouf (bloc al-Karama) agressaient Abir Moussi et Wissem Chaari.
Ainsi, le bloc de la Réforme nationale justifie cette décision par « l’indifférence » et « l’obstination » aveugles à tenter de « noyer l’affaire des agressions » commises la semaine dernière, en séance plénière. Et à « ne pas accorder leur accorder l’importance qu’elles méritent ».
A cet égard, il explique que les membres du groupe ont fait face à l’indifférence et aux tentatives de faire noyer l’affaire. Et ce, lundi 05 juillet, lors de la réunion du bureau de l’assemblée. Laquelle était consacrée à la question des violences perpétrées en séance plénière le 30 juin dernier.
Aucune plainte déposée contre les agresseurs
De ce fait, ils déplorent, aussi, le refus du président de l’ARP et de « ses alliés » de porter plainte contre les agresseurs. Tout en se contentant d’une simple déclaration condamnant les actes de violence. Notons que le bloc de la Réforme compte 18 députés et est présidé par Hsouna Nasfi.
Par ailleurs, et au cours de la même réunion, le bureau du parlement a dénoncé les pratiques du bloc PDL et sa présidente Abir Moussi. Lesquels, depuis le début de la l’actuelle législature, cherchent à « entraver le fonctionnement de toutes les structures du parlement »; ainsi que le bon « déroulement des séances plénières ».
Mercredi dernier, une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montrait le député Sahbi Smara (hors groupe, ex-al-Karama) quitter son siège, se diriger vers Abir Moussi (présidente du bloc du PDL, parti d’opposition) et lui asséner des coups au visage. Provoquant alors un état de chaos dans la salle des plénières.
Avec TAP