L’UGTT organise son congrès les 8 et 9 juillet à Sousse. L’objectif étant d’œuvrer au changement de ses statuts. Pourtant, on se demande si les syndicalistes sont conscients du tsunami sanitaire auquel la Tunisie fait face actuellement. En somme, les internautes ne manquent pas de réagir à l’annonce du maintien de cet évènement.
Organiser le congrès de l’UGTT serait-il un pur suicide collectif? Ainsi, Abdelaziz Belkouja, analyste politique et écrivain, estime qu’un tel congrès sapera les principes démocratiques de la centrale syndicale. Et ce, en autorisant Taboubi and co à se présenter à un troisième mandat au bureau exécutif.
Il ajoute que la prétention de changer les statuts de la centrale aura des conséquences, notamment sa perte de crédibilité auprès de ses militants. Ce qui amènera, à ses dires, à sa descente aux enfers…
Reste alors une interrogation: comment vont-ils ramener autant de monde (589 personnes) à Sousse? Alors qu’entre-temps, l’interdiction de se déplacer entre les régions est imposée par le gouvernement. Plus encore, il y a un an de cela, leur dernier congrès en 2020 avait déjà déclenché une hausse des contaminations dans plusieurs régions du pays
Nous avons la réponse à cette question. Puisque la dérogation, pour que le congrès ait lieu, vient d’être signée par madame le gouverneur de Sousse, Raja Trabeslsi. La même que tout le monde félicite pour sa gestion stricte du respect des mesures sanitaires. Aujourd’hui, elle fait le contraire, en autorisant le congrès de l’UGTT…
En somme, on se demande dans ce pays, s’il y a des sages pour mettre un terme à cette descente aux enfers qui nous entraînera vers le chaos! Autrement dit, y a-t-il un pilote dans l’avion?