Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Nouredine Taboubi a déclaré jeudi que les parties intervenantes n’ont pas interagi positivement et explicitement avec le processus du dialogue national proposé par la centrale syndicale. Des tentatives de récupération de cette initiative ont été même enregistrées. Causant la paralysie quasi totale des structures de l’Etat, indique-t-il.
Taboubi a affirmé qu’il était nécessaire de « stopper cette hémorragie »; partant du constat que le régime politique et le processus électoral sont inappropriés. Et ce, vu les spécificités de l’expérience démocratique en Tunisie.
L’initiative du dialogue national impose à tous les acteurs politiques d’assumer pleinement leur responsabilité morale et juridique. Et de s’assoir à la table du dialogue. Ou de passer aux élections anticipées qui doivent être précédées par un amendement de la Constitution et du code électoral. Ainsi que des législations sur les partis et les associations .
En effet, Taboubi a fait porter la responsabilité de la dégradation de la situation dans le pays aux dirigeants au pouvoir. Pour lui, durant ces quatre années, ils n’ont tenu aucune promesse lançant des slogans utopiques faute de programmes concrets.
Par ailleurs, il a déploré le non achèvement de la mise en place de la Cour constitutionnelle. Ainsi que les agissements des députés au sein de l’ARP.
Avec TAP