La délégation tunisienne à Tokyo comptera 63 athlètes représentant 16 sports individuels avec un seul sport collectif. Il s’agit du volley-ball dont c’est la 7e participation. C’est ce qu’affirme le président du Comité national olympique tunisien (CNOT), Mehrez Bousayène.
Il s’agit, selon lui, de la plus importante délégation tunisienne en terme de nombre à prendre part à une édition des olympiades après l’édition de Londres. Bousayène s’exprimait, vendredi, en visioconférence de presse. Malgré la circonstance épidémique particulière, les présidents des différentes fédérations tunisiennes ainsi que les différentes staffs techniques et surtout les athlètes, ont veillé à ce que la participation tunisienne soit à la hauteur de l’évènement. Et à ce que la barre mythique des 50 athlètes soit dépassée.
Présentant la délégation tunisienne en chiffre, le président du CNOT a indiqué que pour
67 pc des sportifs tunisiens qualifiés disputeront leurs premiers jeux. Côté participations, il s’agira de la première participation pour la discipline du tir à l’arc, la 2e pour 17 sportifs tunisiens, la 4e pour Ines Boubakri, Maroua Amri et Nihel Cheikhrouhou, la 3e pour d’autres athlètes et la 6e pour Oussama Mellouli qui est un record qu’il partage avec seulement sept autres sportifs dans le monde.
Les deux disciplines ayant le plus représentés la Tunisie lors des jeux restent, sans conteste, l’athlétisme et la boxe. Et ce, avec 14 participations. La femme tunisienne enregistre une participation exceptionnelle avec 29 sportives impliquées.
Le premier des qualifiés pour Tokyo a été le nageur Ayoub Hafnaoui qui avait décroché son billet depuis le 22 août 2017, tandis que la dernière à se qualifiée, est la judokate Nihel Landolsi (4 juillet 2021). « La délégation comptera, par ailleurs, huit anciens champions olympiques devenus entraîneurs », a encore ajouté le président du CNOT.
En effet, les chances tunisiennes à Tokyo demeurent relativement bonnes. L’objectif fixé est celui de faire mieux sinon rééditer les exploits de Rio de Janeiro. Affirme, de son côté, le secrétaire général du CNOT et président de la fédération tunisienne de Judo, Skander Hachicha.
Ne pas demander l’impossible
Toutefois, a-t-il fait remarquer, il sera difficile de demander aux athlètes tunisiens de briller à tous les niveaux compte tenu des difficultés rencontrées lors de la préparation aux plans logistique et financier, en raison de l’épidémie liée au coronavirus. Outre les 63 sportifs engagés, le groupe Tunisie comptera 39 cadres techniques dont 10 étrangers, deux médecins et 9 kiné dont 2 étrangers. Affirme le président de la délégation tunisienne à Tokyo, Ridha Manai.
S’agissant des porte-drapeaux tunisiens, Mehrez Bousayène a affirmé que le CNOT s’est confronté à un choix difficile chez les femmes avec plusieurs noms de renom dans diverses spécialités. Il a, à ce propos, indiqué s’être référé à des critères objectifs ( meilleurs résultats et classements obtenus ).
Le choix s’est finalement porté sur l’escrimeuse Ines Boubari (33 ans), médaillée de bronze en 2016. Chez les hommes, c’est le volleyeur Mehdi Bekheikh (42 ans).
Avec TAP