L’Etat n’est pas sommé de verser trois milliards de dinars aux victimes de la dictature. Contrairement aux informations relayées à ce sujet. A souligné, mardi, le président de l’Instance générale des résistants, des martyrs et blessés de la révolution et des opérations terroristes, Abderrazzek Kilani.
En effet, « l’Etat doit indemniser les victimes de la dictature selon les moyens en sa disposition. Et ce conformément à l’article n° 11 de la loi sur la justice transitionnelle ». Ajouté Abderrazzek Kilani dans une déclaration à TAP.
Personne n’a demandé à l’Etat de verser ce montant au profit des victimes de la dictature. Affirme-t-il. « Les informations relayées sur un ultimatum accordé au gouvernement sont erronées ». A-t-il assuré.
Sur un autre plan, kilani a démenti l’information selon laquelle, les indemnisations au profit des victimes de la dictature seront collectées à travers des prélèvements sur les salaires des fonctionnaires et agents publics, rappelant que le décret gouvernemental stipule que le financement du Fonds de la dignité aura lieu bien à travers des dons et des fonds issus des décisions d’arbitrage qui ont prononcées par l’Instance Vérité et dignité (IVD).
En effet, le président de l’Instance générale des résistants, des martyrs et blessés de la révolution et des opérations terroristes, Abderrazzek Kilani, avait annoncé, en début de l’année, l’ouverture d’un compte de dépôt auprès du Trésor public pour le dédommagement des victimes de la révolution, conformément au décret gouvernemental n°2018-11.
« Il s’agit d’une action pour soutenir le Fonds al Karama (la Dignité) », avait-il précisé.
Avec TAP