« La décision de réquisitionner les cliniques privées, annoncée hier dimanche, aura de graves conséquences sur le déroulement du travail dans ces établissements de santé privés et même sur la vie des malades qui y sont hospitalisés ». C’est ce qu’a souligné lundi la chambre syndicale nationale des cliniques privées.
La chambre dénonce, dans un communiqué, la prise d’une telle décision de façon unilatérale sans concertation avec les propriétaires des cliniques privées. Lesquels, selon la même source, n’ont épargné aucun effort depuis le début de la pandémie. Et ce, pour appuyer les efforts nationaux de lutte contre le coronavirus.
D’après le communiqué, les cliniques privées, aussi, connaissent une forte pression au cours de ces derniers jours. Et ce, suite à la hausse du nombre de contaminations par le coronavirus. Elles ne sont plus en mesure de répondre à toutes les demandes d’hospitalisation dans les unités Covid-19.
« Les cliniques privées ont atteint leur capacité maximale. Elles ne peuvent plus aménager des espaces supplémentaires pour les malades atteints de la Covid-19. Et ce, en raison de l’indisponibilité des lits; outre l’épuisement du personnel ». C’est ce qu’on peut lire de même source.
Dans ce contexte, la chambre précise que le ministère de la Santé a été informé de cette situation. Elle estime aussi que « la décision de réquisition n’a pas tenu compte des efforts déployés par le personnel médical et paramédical des établissements privés depuis plus d’une année et demi ».
Par ailleurs, la chambre a été, aussi, « surprise par la décision de réquisitionner, également, le principal fournisseur en oxygène. Ce dernier a informé les cliniques privées de son incapacité à répondre aux besoins des établissements privés de santé. Etant donné qu’il mobilisera toute sa production au profit du ministère de la Santé. Ce qui menace la vie des malades atteints de la Covid-19 hospitalisés », ajoute le communiqué.