Les montants de la dette à régler au titre des mois de juillet et d’août représentent plus de 71% des remboursements de l’Etat prévus au titre de la seconde période de 2021. Logiquement, on ne pouvait pas occulter la question de la dette tunisienne dans le Match de ce mois.
Pour cela, deux éminents économistes qui, en dehors de leurs activités d’enseignement et de recherche, sont des experts et des consultants de grande envergure, sont prêts à en débattre.
Le débat ne peut qu’être intéressant à suivre. Le lecteur jugera sur pièce.
Cependant, l’endettement n’est pas la seule question mise sur la table. Si elle est centrale, elle ne peut être analysée sous le seul angle des finances publiques. Elle a trait à un ensemble d’éléments qui sont en rapport étroit avec elle.
Autant dire que c’est une approche multiple que nos brillants universitaires ont présentée. Ils ont étudié tous les maux de notre économie et évoqué les solutions pour sortir du marasme dans lequel vit notre pays.
Le terrain politique, avec ses frictions, a été de ce fait au centre du débat. Nos deux experts, qui se connaissent et s’apprécient, ont apporté un éclairage complémentaire, ô combien précieux, pour nous dire où nous en sommes et comment dépasser bien des gaps.
Reste le plus important, qu’ils ont précisé : il faut emprunter, au plus vite, les voies de la croissance.
(L’Économiste Maghrébin N°824 du 21 Juillet au 04 août 2021)