Le parti Courant populaire a appelé, samedi, « toutes les forces nationales à sortir massivement pour imposer un gouvernement national de transition et une stratégie économique et sociale . Et ce à court terme pour sauver le pays de la banqueroute et de la tutelle ».
Le parti Courant populaire souligne la nécessité de rétablir la souveraineté du pays, restaurer ses acquis et le sauver d’une poignée de voleurs et de mercenaires.
Ainsi le Courant populaire a appelé « les partis politiques, les organisations et l’élite de la société à une mobilisation populaire pour atteindre un objectif politique clair et précis, visant à mettre fin au système en place, aussi bien le gouvernement que le parlement ».
Et d’avertir, « faire le choix de laisser la situation se dégrader davantage n’est pas différent des tentatives du système de se réinventer sous couvert de dialogue et de consensus ».
Le parti a pointé du doigt les « frères musulmans », en allusion au mouvement Ennahdha qui, selon lui, ont « adopté une stratégie méthodique pour liquider l’Etat national et humilier son peuple afin d’imposer leur projet rétrograde au service de parties étrangères ».
Considérer le dossier Mohamed Brahmi comme dossier de sécurité.
Sur un autre plan, le parti a appelé le chef de l’Etat, en sa qualité de président du Conseil de sécurité nationale, de considérer le dossier Mohamed Brahmi comme dossier de sécurité nationale par excellence. « Et ce, explique le parti, compte tenu de son lien avec la sécurité intérieure, la politique étrangère et les dossiers libyen et syrien, outre le lien avec l’appareil secret d’Ennahdha et celui de l’envoi (de personnes) dans les foyers de tension ».
Le Courant populaire a, par ailleurs, salué les efforts colossaux déployés par le comité de défense des martyrs Mohamed Brahmi et Chokri Belaid pour faire toute la lumière sur les assassinats.
Il a estimé que son rôle était déterminant dans la décision historique du conseil de l’ordre judiciaire de suspendre le magistrat Béchir Akrémi de ses fonctions et transférer son dossier au ministère public.
La chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis 1 a reporté l’examen de l’affaire Mohamed Brahmi au 29 octobre 2021.
Le député Mohammed Brahmi, fondateur du parti Courant populaire a été assassiné le 25 juillet 2013 devant son domicile à l’Ariana, quelques mois, après l’assassinat de Chokri Belaid, le 6 février 2013.
Avec TAP