Serait-ce les prémices d’un deuxième soulèvement, dix ans après le fameux 14 janvier 2011? Aujourd’hui, ce qu’on entend un peu partout dans les régions que ce soit à Sousse, à Monastir, à Tozeur, ou encore à Sfax et à Djerba, ce sont des slogans différents, réclamant tous la dissolution du Parlement.
En ce jour du 25 juillet plusieurs ont scandé des slogans de mécontentement, A titre d’exemple: « Le peuple réclame la dissolution du Parlement, et le départ d’Ennahdha… D’ailleurs, certains sièges d’Ennahdha ont été saccagés
Plus encore, dans plusieurs villes comme, Bardo, Sfax, Sousse, Monastir, des milliers de citoyens sont dans les rues réclamant le changement du gouvernement ainsi que la dissolution du Parlement. Et en premier lieu, ne veulent plus du mouvement Ennahdha qui depuis 2011 n’a fait que détruire la vie des Tunisiens…
Au Bardo, Mongi Rahoui, député indépendant, était présent et avait écrit: « Le peuple veut la dissolution du Parlement ».
Des milliers de personnes ont manifestés dans la journée du dimanche 25 juillet alors qu’il fait 45 degré. Cela dit, malgré la canicule, des centaines de manifestants ont scandé la dissolution du Parlement et la fin du gouvernement Mechichi.
La sortie en masse de milliers de personnes et les cris d’alarme, se sont produits malgré les craintes de contamination dues à la situation sanitaire du pays. Ceci prouve qu’ils recherchent à redonner espoir pour une Tunisie meilleure.
Cela fait plus d’une semaine que le débat dans les réseaux sociaux s’emballe pour un nouveau soulèvement. Et ce en raison de la mauvaise gestion de la crise sanitaire par laquelle on compte plus de 18 000 décès. Plus encore, beaucoup d’internautes pointent du doigt le gouvernement actuel pour avoir commis un homicide avec préméditation à l’encontre de ses citoyens.. D’ailleurs, certains partis ont même déposé une plainte contre le chef du gouvernement pour avoir mis le peuple en danger..
Il faut dire que les slogans d’autrefois ne sont plus les mêmes… Mais cette fois-ci à cause de l’incompétence des gouvernements successifs depuis la prise du pouvoir par Ennahdha, la Tunisie recule et n’avance pas…