Face à une crise politique ayant atteint le Sommet, le président de la République Kaïs Saïed a décidé de geler les travaux du Parlement, de démettre le chef du gouvernement Hichem Mechichi en s’octroyant le pouvoir exécutif et la levée de l’immunité parlementaire des députés. Entre hier et aujourd’hui, que pense le parti Al Massar de ce qui se passe?
Faouzi Charfi, dirigeant du parti Al Massar a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la position du parti est de prendre acte des mesures exceptionnelles décidées par le Chef de l’Etat.
Et de préciser: « Nous prenons acte des mesures exceptionnelles devant la dérive parlementaire ainsi que l’échec du gouvernement via sa mauvaise gestion économique et sociale et surtout face au sentiment d’impunité. Je pense qu’aujourd’hui, le chef de l’Etat a pris des décisions. Cela dit, nous restons très vigilants face à la situation exceptionnelle. Nous demandons à la population de rester calme et ne pas s’enliser dans un climat de tension. Mais surtout ne pas céder aux provocations qui peuvent venir de toutes les parties ».
La mise en place d’une feuille de route claire limitée dans le temps
En outre, Faouzi Charfi ajoute: « Nous demandons au Chef de l’Etat Kaïs Saïed de se conformer à la Constitution, de veiller au respect des défenses des libertés individuelles et de veiller à la transition démocratique. Tout comme nous appelons à la mise en place d’une feuille de route claire limitée dans le temps indiquant les mesures importantes. Comme il est important de restaurer la légitimité de l’Etat, de mettre une fin à la crise sanitaire et de trouver des solutions économiques au désastre que connait le pays actuellement. »
Et de conclure: « Nous sollicitons la participation des partis politiques et des organisations nationales à l’élaboration de la feuille de route. L’objectif est clair, éviter la dérive autoritaire d’un régime présidentiel qui pourrait confisquer tous les pouvoirs. Et pour finir, nous ne voulons guère perdre les acquis de notre révolution.. »