Le comité directeur de l’IACE Institut Arabe des Chefs d’Entreprises réuni en session extraordinaire, le lundi 26 juillet, a souligné « la nécessité de préserver les structures de l’Etat et l’appareil de production dans un climat de paix et loin de toutes les tensions ».
Le comité directeur de l’IACE a attiré, mardi, l’attention sur l’importance « d’adopter les mesures nécessaires pour éviter l’installation d’un effet de panique pouvant affecter l’économie du pays. A savoir: les retraits massifs de cash; la chute de la bourse; les mouvements du marché monétaire; la dépréciation de la monnaie; le financement du commerce international; la confiance des investisseurs étrangers; la ruée vers les produits de base et les difficultés d’approvisionnement qui pourraient en découler ».
Ainsi, il a recommandé de donner plus de prérogatives à la Banque centrale pendant cette période transitoire, pour rassurer les opérateurs et les marchés.
Il a, de même, considéré indispensable « de clarifier les prochaines étapes devant conduire à une normalisation de la situation; d’apporter des réponses aux attentes de la population en matières économique et sociale; et de mobiliser des compétences qui allient expérience, courage et capacité d’exécution ».
D’après l’IACE, la résolution de cette crise institutionnelle devrait permettre à la Tunisie de renforcer les acquis démocratiques; ainsi que d’asseoir un système de gouvernance permettant de mener à bien les réformes et politiques publiques rendues nécessaires.
Elle permettrait aussi de renforcer l’état de droit et de lutter contre la corruption. Afin de rétablir la confiance des investisseurs nationaux et internationaux à même de favoriser l’émergence de nouvelles opportunités d’investissement et d’emplois pour une croissance durable et inclusive.
Avec TAP