L’instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a transféré, le 2 août, devant la justice, un dossier de corruption financière, de conflit d’intérêts et de mauvaise gestion au sein du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il s’agit d’un dossier à l’encontre de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Slim Khalbous. Le dossier porte sur l’installation de l’Université française en Tunisie pour l’Afrique et la Méditerranée (UFTAM). L’ancien ministre n’a pas manqué de répondre à ces accusations.
Dans un post publié sur son compte officiel du réseau social Facebook, Slim Khalbous a démenti ces accusations. « Je me retrouve jeté en pâture sur les médias et les réseaux sociaux par des « plaignants anonymes » et leurs relais qui font fi de toutes les règles morales et de droit ainsi que du principe de présomption d’innocence garanti par la Constitution tunisienne ». Expliquant les motivations de cette plainte déposée contre lui, le ministre avance que « sans doute que certaines personnes, sans scrupules, sont mues par un désir de vengeance personnelle pour des services non rendus (et j’ai ma petite idée…) ; peut-être aussi, comme mes amis me l’ont dit, d’autres ne supportent pas les avancées de ma carrière (alors que je ne dois mon parcours qu’à mon travail…). Bref, peu importent les raisons, c’est navrant. ».
Slim Khalbous n’a pas caché son émotion. « Ce qui m’a le plus touché dans cette épreuve, ce n’est pas tant ma personne, car je suis un homme public et je dois assumer. Mais c’est surtout mon équipe qui se retrouve éclaboussée par toute cette calomnie ». Dit-il.