Qui dit changement ou réchauffement climatique dit aussi une augmentation du danger météorologique des feux de forêt. Plus encore, plus les températures demeurent plus élevées, plus elles favorisent l’assèchement de la végétation. D’où le risque de départ de feu entrainant des incendies à plusieurs niveaux… C’est ce qui s’est passé dans plusieurs régions en Tunisie, à Bizerte, Fernana…
Alors comment l’expliquer et comment lutter contre le changement climatique. En somme, pour réduire ces incertitudes, il faut se focaliser sur l’impact de l’évolution climatique. Aujourd’hui, les chercheurs mettent l’accent sur le danger météorologique des feux de forêt.
D’ailleurs, selon les données de l’indice forêt météo (IFM), la valeur moyenne de l’IFM a augmenté de 18% entre la période 1961-1980 et la période 1989-2008. Ce qui fait qu’à l’horizon 2040, l’IFM moyen devrait progresser de 30% par rapport à la période 1961-2000. Cette augmentation pourrait atteindre jusqu’à 75% d’ici 2060.
Mais qu’en est-il de la Tunisie? Il faut dire dans ce contexte que la Tunisie reste le plus touché par le changement climatique. Et ce, à cause du stress hydrique, de l’érosion des côtes et sans oublier les pollutions industrielles…
Ce qui fait qu’il faut trouver des solutions pour lutter contre le changement climatique. A titre d’exemple, nous pouvons modifier nos habitudes alimentaires; lutter contre la déforestation. De même, préservons les océans, réduisons nos consommations d’énergie et effectuons le tri des déchets. C’est ce qui pourrait nous sauver.
Par la même occasion, le temps n’est plus aux demi-mesures. Car sans une mutation économique radicale, nous ne pourrons pas éviter le scénario catastrophe.
Ainsi, la diminution des émissions des gaz à effet de serre causées par l’activité humaine est plus que nécessaire. Ainsi que celle de notre consommation énergétique; tout en ayant recours aux énergies renouvelables.
Autrement dit, il faut miser sur l’économie verte et l’économie bleue. Ces économies, au lieu de produire des déchets, en consomment. En transformant l’empreinte CO2 de l’activité industrielle en impact positif. C’est-à-dire que nos industries au lieu de produire des déchets et des gaz à effet de serre, pourraient en consommer.