Qui dit fresques de Abbes Boukhobza, dit gaîeté, tolérance et paix… Mais voilà qu’une de ces fresques, sur la façade de l’ancienne école juive à Djerba, se trouve effacée par des mains mal intentionnées…
L’objectif est clair d’après Abbes Boukhobza. Il s’agit de vouloir détruire tout ce qui touche à la tolérance et probablement faire échouer le Sommet de la Francophonie….
Il est à noter que la fresque réalisée était en accord avec les membres de la communauté juive de Djerba et avec leur soutien matériel. Sauf que cette fresque n’existe plus.
Un tel acte est incompréhensible car aucun n’a le droit de détruire l’art. D’ailleurs, un tel acte a été dénoncé via les réseaux sociaux. Comme par Annie Kabla qui pousse un grand coup de gueule, en déclarant: » Les fresques murales qu’a faites notre peintre et mon ami Abbes Boukhobza sur le mur de l’école juive de la Hara Esseghira à Djerba, et auxquels j’ai participé, moi et d’autres matériellement, (que tous ceux qui suivent Abbes ont vu) ont été effacées, apparemment hier matin le 08/08/2021. D’après les voisins (commerçants et autres voisinages) par la personne qui s’était occupée de Djerbahood…
Et de poursuivre: « Personne ne sait pourquoi? Pense-il que les murs de la Haa lui appartiennent ou encore si ce n’est de la vengeance envers Abbes et son art? » Autant d’interrogations…
Pour ceux qui ne connaissent pas Abbes Boukhobza, il a exposé « Houch et Bibene », le 11 décembre 2019, au siège de l’ONU à Genève! Pour promouvoir la jeunesse tunisienne, il a choisi les écoles de Djerba pour repeindre les murs gratuitement.