Le Mouvement Echaab a dénoncé les « appels lancés par certains partis et acteurs politiques, dont notamment Ennahdha, à une ingérence étrangère dans les affaires internes du pays sous prétexte de protéger la démocratie et préserver le processus démocratique ».
Echaab fustige « les campagnes frénétiques prépayées menées par des médias arabes et étrangers ». Ainsi que « les mensonges et la désinformation concernant la situation générale dans le pays ».
Le Mouvement Echaab (représenté au Parlement gelé) considère que les dispositions en vigueur depuis le 25 juillet « sont une affaire strictement interne, décidée par le président de la République en réponse à une revendication populaire massive de mettre un terme à un système corrompu qui a conduit le pays au chaos et à la faillite ».
Il appelle la jeunesse tunisienne et les forces vives nationales à « se dresser contre toutes les tentatives d’intrusion et d’ingérence dans la décision nationale souveraine ».
Il prévient, en outre, que «quel que soit le niveau de divergence avec le gouvernant, recourir à des puissances étrangères et leur permettre de s’ingérer dans la décision nationale conduit au chaos, à l’effusion du sang et à l’effondrement de l’Etat et de ses institutions».
Le communiqué d’Echaab, publié à la suite de la visite d’une délégation américaine à Tunis, hier vendredi, souligne que « les parties qui en appellent aux puissances étrangères et usent de l’intimidation et de l’ingérence pour revenir dans la sphère du pouvoir, ont perdu tout lien avec la patrie et le peuple et ne sont plus qu’un outil aux mains des forces étrangères dans la région ».
« La liesse populaire qui a suivi l’annonce du président de la République le 25 juillet dernier montre qu’il n’y aura pas de retour en arrière ». Dit-t-il. Et que « le peuple tunisien rejette toute ingérence étrangère, qu’elle soit au service d’un agenda interne ou externe ».
Avec TAP