L’Instance Nationale de Lutte contre la Corruption (INLUCC) a remis, au procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, un rapport d’enquête portant sur des soupçons de corruption financière et administrative dans le cadre d’un marché d’acquisition de poutres en bois. En effet, la SNCFT a conclu ce marché, en 2017 avec un fournisseur étranger.
Ces soupçons concernent de hauts cadres à la SNCFT, dont le PDG, le directeur du contrôle juridique, le directeur des achats et le directeur du département de maintenance des chemins de fer, des ouvrages techniques et des bâtiments. C’est ce qui ressort du bulletin hebdomadaire de l’INLUCC.
Selon l’instance, cette affaire fait suite à une pétition appuyée par des preuves. L’instance a reçu ces preuves à la date du 24 novembre 2020. Laquelle signalait des dépassements et des soupçons de corruption relatifs notamment à la non-conformité des poutres en question aux normes et standards requis.
Le nombre de ces poutres non conformes à l’utilisation qui ont été inspectées, s’élève à 225 sur un total de 5876 pièces. Cela signifie que 38% des poutres acquises dans le cadre de ce marché ne sont pas conformes aux normes. Ce qui constitue un risque sérieux pour le transport des trains et la sécurité des passagers.
Avec TAP