Consentir des réductions sur les prix des cahiers non-subventionnés. Tel est l’appel lancé par la Chambre syndicale nationale des producteurs des cahiers scolaires relevant de l’UTICA.
Cet appel à la réduction des prix sur les cahiers scolaires s’inscrit dans le cadre de l’appel du chef de l’Etat. Et ce, en tenant compte des conditions difficiles que connait le pays.
Sachant que l’Etat subventionne le cahier scolaire. Et ce, à travers la mise sur le marché de plusieurs types de cahiers « subventionnés ». En effet, leus prix de vente sont fixés annuellement, par le ministère du Commerce. L’objectif étant d’aider les catégories sociales à faible revenu à acquérir leur part de cahiers.
L’Exécutif a exercé une pression sur les prix des cahiers non-subventionnés supers et de catégorie moyenne durant la période 2020 et 2021. En adoptant une marge de bénéfice aux ventes en gros de 15% et de 15 % en détail. Et ce, conformément à la décision prise par le ministre du Commerce, le 30 juillet 2020.
Pour sa part, le directeur général de la société « Selecta », Moez Loukil, a précisé que les réductions des prix des cahiers scolaires non-subventionnés restent facultatives et que l’entreprise peut instituer des remises préférentielles sur ce type de cahier. D’après M. Loukil, le marché local est dominé par 11 entreprises exerçant dans le domaine de la fabrication des cahiers scolaires subventionnés ou non-subventionnés. Sachant que le nombre d’élèves au cours de la dernière rentrée scolaire était de l’ordre 2 215 000.
Ainsi, de nombreuses chambres syndicales nationales ont appelé leurs homologues à instituer des remises au niveau de la production de plusieurs produits. Mais les prix au détail n’ont connu aucune baisse, à l’exception des eaux minérales et des viandes blanches.
Les familles tunisiennes ont du faire face durant la dernière rentrée scolaire (2020-2021), à une hausse des prix variant de 3 à 14% sur certaines fournitures scolaires. A l’instar des aquarelles, des papiers couleurs et l’ardoise scolaire.
Avec TAP