Face à une conjoncture économique particulièrement « heurtée », telle que se présentant depuis début 2020, et impactée par des facteurs divers dont notamment la crise sanitaire, il est naturel que le profil de croissance de l’activité économique (appréhendée à travers l’évolution du Produit Intérieur Brut ou PIB) affiche au cours du temps un profil particulièrement volatile. Tels sont les chiffres de l’INS.
Plus qu’à l’accoutumée, selon la mesure choisie pour évaluer la croissance, la lecture de la
dynamique conjoncturelle peut sensiblement différer.
Au deuxième trimestre 2021, le Produit Intérieur Brut (PIB) a baissé de 2,0% en
comparaison au trimestre précédent. Le calcul de variation sur une base trimestrielle (ou encore en glissement trimestriel) montre que l’économie nationale a enregistré un repli de -2,0 % au cours du deuxième trimestre 2021, en rapportant le PIB réel, et corrigé des variations saisonnières, du deuxième trimestre par rapport à son niveau au trimestre précédent (i.e. le premier trimestre 2021).
Par ailleurs, cette évolution trimestrielle du PIB résulte principalement des fortes baisses de la valeur ajoutée. Et ce dans les activités des services d’hôtellerie, de café et de restauration (-35,2%), des services du transport (-20,9%) et dans le secteur de la construction (-17,1%).
Parallèlement, ces baisses étaient amorties par une forte croissance de la valeur ajoutée en volume dans les secteurs de l’extraction minière (+33,6%) et le raffinage de pétrole (+29,4%) ainsi que la poursuite de la reprise dans les industries manufacturières.
D’après communiqué